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  • dustynova

Madère : vert, c'est vert !



C'est un article "hors-série" que je vous propose aujourd'hui, avec un format un peu différent.


Pour plus de détails, le guide de randonnée Rother est très bien fait, tout comme l'application gratuite "WalkMe" spécialement dédiée à la randonnée à Madère.


Je vous propose donc ici de découvrir quelques images pour le plaisir des yeux, tout en vous donnant quelques informations de base pour chaque rando.


Jour 1 : de Paul da Serra à la forêt de Fanal

La forêt de Fanal est très célèbre et de nombreuses photos sur Instagram la représentent dans une brume mystérieuse. Il s'agit d'une forêt de lauriers qui poussent dans un pré au sommet d'une falaise. De paisibles vaches-mères y paissent (elles sont habituées aux randonneurs et ne montrent aucun signe d'agressivité ou de méfiance). Ici, on se balade entre les arbres tortueux dans une atmosphère très particulière. Lorsque nous nous y sommes rendus, le soleil était au rendez-vous. Mais une visite par temps brumeux n'est certainement pas à proscrire car l'ambiance sera très belle également.


La rando part d'un grand plateau et traverse d'épaisses bruyères arborescentes. Aucune difficulté si ce n'est la longueur (10km). Arrivés au parking de Fanal, nous avons simplement fait du stop pour revenir à notre voiture. Le site étant très touristique, il est très facile de se faire embarquer. Il est aussi tout à fait possible de se rendre directement à Fanal avec la voiture et de profiter uniquement des lauriers sans faire la rando.


Le sentier tracé dans les bruyères, parfois à ciel ouvert, parfois totalement recouvert par la végétation, nous offre de jolies vues sur le panorama.




Et voilà l'arrivée au pâturage avec la mer en contrebas.


Les lauriers séculaires sont impressionnants, tortueux et semblent immortels...




Lorsqu'ils cèdent et tombent, la branche se "replante" dans le sol et reprend racine pour continuer à grandir. On peut ainsi imaginer que ces arbres se déplacement lentement au fil des siècles... épatant !


Jour 2 : de Rabaçal aux 25 Fontes

Un aller-retour de 11km le long d'une Levada (l'équivalent de nos chemins de bisse) sans grande difficulté qui nous emmène jusqu'à une incroyable cascade qui tombe en pluie fine dans un petit lac. Tout au long de la marche, les pinsons nous accompagnent, peu farouches. Les fleurs et la végétation sont fabuleuses et ne cessent de nous surprendre.



La cascade approche...


Celui-ci nous a gratifiés d'un petit concert privé, déployant toute sa tessiture !


Nous y voilà !


Et hop, à la flotte !


Jour 3 : de Prazeres à Jardim do Mar

Une descente abyssale vers la mer (500m de dénivelé négatif), une marche au bord de l'océan dans un champ de cailloux puis l'arrivée au pittoresque village de Jardim do Mar avant de remonter à la verticale vers notre point de départ, voici le programme de la rando du jour !

Attention, la partie "plage" doit être effectuée à marée basse et par mer calme sinon ça ne passe pas.


Le sentier serpente dans les pentes verdoyantes où dévalent l'une ou l'autre cascade...


On progresse lentement, de caillou en caillou, au son des vagues qui s'échouent dans les galets. Au début, il y a l'un ou l'autre passage où il faut franchir de gros rochers en s'aidant avec les mains. Ce n'est pas une rando "familiale".


Et voilà le charmant village, vu depuis plus haut.


Les lézards des murailles ne sont aucunement farouches ici et semblent apprécier la banane !


Et en bonus, notre vue depuis la terrasse de notre logement, en fin de journée...


Jour 4 : Lever de soleil à Sao Lourenço

Une randonnée très très parcourue qu'il vaut la peine d'effectuer de très bon matin parce que les lumières sont fantastiques mais aussi parce qu'il n'y a pas d'ombre sur le tracé et qu'il y a ENORMEMENT de monde. Nous avons croisé des wagons de gens sur le chemin du retour ce qui enlève passablement de charme à ces magnifiques paysages... La rando présente un dénivelé positif de 420m et affiche un peu plus de 7km au compteur (au total, aller-retour), ce qui la rend légèrement sportive.


La météo nous offre un ciel parfait, entre nuages et ciel bleu, pour ce magnifique lever de soleil !




Depuis notre perchoir, vue sur la presqu'île jusqu'à sa pointe.


Et de l'autre côté, les falaises...


Décor grandiose, ici mis à l'échelle par un petit personnage au centre... vertigineux !



Et nous voilà tout au bout ! Impossible d'aller plus loin, il y a un trou entre ici et la suite de la presqu'île.


Jour 5 : Levada du Chaudron vert (Caldeirao Verde) et poursuite jusqu'au Chaudron infernal (Caldeirao do Inferno)

Aucune difficulté ici, si ce n'est qu'il y a quelques tunnels très sombres et humides à traverser dans lesquels il faut souvent se baisser (hauteur d'environ 1m60). Une lampe frontale est donc la bienvenue sur ce tracé. Parfois, le sentier se rétrécit en un muret de 30cm de large le long de la levada mais des barrières sécurisent le tout. En dehors du sentier, la pente, parfois très abrupte, pourrait déranger les personnes sujettes au vertige. Le tracée est presque plat mais présente une bonne petite montée sur la seconde partie, pour atteindre le 2ème chaudron.


La végétation est spectaculaire tout au long du tracé...



La flore dans les lumières matinales se révèle vibrante.


Derrière la barrière, le vide...


Le décor est spectaculaire (et nous rend conteeeents 😁 !)


Nous voilà au premier chaudron...


Au pied de la cascade, lorsqu'on lève les yeux, la montagne n'offre qu'une petite ouverture vers le ciel, créant un cirque de verdure.


Le pied de la cascade et le petit lac.


Plus loin, des gorges nous attendent avec d'autres cascades et bassins avant de se faufiler par le premier tunnel.


Arrivés au 2ème chaudron, la brume se lève...



Nous rebroussons chemin en slalomant entre les nombreux randonneurs qui commencent à affluer... Et de retour au point de départ, nous savourons une bonne petite part de tarte et un café !


Jour 6 : vers le Pico Ruivo au lever du soleil

Attention, grosse rando en perspective ! 10.5 km sur un sentier taillé dans la roche et fait de nombreuses marches d'escalier et presque 1'200m de dénivelé positif, autant dire que c'est sportif ! Le tracé descend, puis remonte, puis redescend, puis remonte, traverse l'un ou l'autre tunnel et enfin, nous emmène au sommet du Pico Ruivo. Le retour est éprouvant puisqu'il faut revenir sur nos pas tout en étant bien au courant de ce qui nous attend... Mais c'est beau et ça vaut le coup !


En attendant le soleil, on regarde la lune disparaître...


Ambiance rocailleuse à 1'800m d'altitude.



Les rayons du soleil percent à travers les nuages. C'est féérique !



Roi du monde ?


Le soleil joue avec les nuages...


Roches et falaises...



Non loin du sommet, la brume semble se lever.


Une dernière photo avant le brouillard.


Et voilà que le gris nous rattrape créant une atmosphère mystérieuse...



Oh ! Une perdrix rouge. Elles sont en fait très nombreuses sur ce tracé et ne sont pas du tout farouches. On peut les observer à 1m de distance...


Sur le chemin du retour... on se félicite de s'être levés tôt et d'avoir pu profiter des vues sur l'aller ! Parce que se taper 10km de rando dans une soupe pareille... bof !


Jour 7 : de Rabaçal au Lagoa do Vento

Pas de photos pour cette rando car elle ressemble beaucoup à celle des 25 Fontes. Nous nous sommes hâtés et avons également fait cette rando très tôt le matin car une violente tempête était annoncée avec un niveau d'alerte de 3 sur 3. Nous avons donc vite fait de rentrer à la maison avant que la situation ne se dégrade.


Jour 8 : sieste, sieste, lecture, sieste et ... coucher de soleil

La tempête battant son plein (vents, fortes pluies), nous sommes cloîtrés à la maison pour la journée. Néanmoins, une accalmie nous permet de conclure notre séjour sur un joli coucher de soleil en bord de mer !



Et voilà de magnifiques vacances qui s'achèvent !

Madère est une île riche en découvertes, dotée d'une végétation superbe, d'un climat très agréable (quand il n'y a pas de tempête...). En effet, ici jamais de grosses grosses chaleurs et rarement des températures sous 15°C. Ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle "l'île de l'éternel printemps".

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